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ma pensine à moi

ma pensine à moi
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4 février 2010

le grand retour d'andromède...

   Ca faisait un bon bout de temps que ça n'était plus arrivé. En fait, cela remonte à l'époque où la sorcière fut vaincue et où Persée me revint. Ce fut l'époque où mon monde fut rebasti, où la musique se remis à raisonner. Bref, Andromède s'était endormie au moment où M. se réveilla.

   Mais Andromède a suffisament dormi et éprouve à nouveau le besoin de faire parler d'elle. Aujourd'hui, elle en a assez de simplement gambader dans le monde que je lui ai créé. Andromède veut de l'action, des paroles, des écrits, des chansons, elle veut revivre.

   Et ça tombe bien car M. veut dormir et se laisser guider par Andromède qui ne l'a jamais mal conseillée et qui s'est toujours arrangée pour que le conte de fées ne se casse pas trop la gueule.

   Andromède est une jeune fille forte, pouvant soulever des montagnes, découvrir des nappes phréatiques avec son nez, battre le pire rhinocéros au bras de fer, bref, Andromède est un sacré petit bout de femme. Elle sait rester digne dans les pires situations et mettre de côté ses douleurs pour s'occuper de celles des autres. Andromède a toujours un sourire plaqué sur le visage et même s'il est parfois feint, et qu'elle pleure à l'intérieur, l'illusion se fait et les gens sont heureux.

   Andromède vit dans un monde où la nature est souveraine, nature qui s'est associée aux meilleurs cuistots et techniciens du monde pour créer des races inconnues mais ô combien sympathiques. Les nénuphars sont des hauts parleurs qui retransmettent la musique issue du Lotus-mère, qui se trouve au centre de l'étang. Les pétales de roses sont au chocolat, ceux des marguerites sont au sorbet framboise tandis que les tulipes doivent se manger "cul-sec" pour mieux libérer tout leur arôme de cuberdons. Et, cerises sur les gasteaux, il y a, au centre de ce monde, un arbre géant donc les fruits sont en réalité des hosties.

   Le mobilier y est peu présent. Pour dire vrai, il était totalement absent avant l'arrivée de Persée. Andromède dormait sur des feuilles de nénuphars géants, se nourrissait des fleurs, se lavait dans le lac. Comme c'est une princesse, elle n'avait pas besoin d'armoire à pharmacie, les filles de cette espèce possédant l'immunité féérique. De plus, et ce toujours en rapport avec son rang, pas besoin de toilettes ni de spray aux fleurs, les princesses digérant tout de manière magique et inodore. Ses vêtements étaient faits en matières naturelles et comme il n'existait pas de mode dans son monde, elle était toujours la plus belle (faut dire aussi qu'elle était l'unique personne de ce monde...).     Mais lorsque Persée arriva, en plus des changements internes qui s'aménagèrent dans le corps-même d'Andromède (apparition d'un coeur, d'un estomac gargouillant lorsque Persée s'approchait d'elle, vide horrible quand il s'éloignait), il fallut quelque peu réaménager ce monde. Persée aimant la sieste et se sentant peu à l'aise sur les nénuphars, il fallait une couverture pour s'allonger dessus; comme il était souvent incapable de manger sans s'en mettre partout, il fallut des couverts et des serviettes. Il fallut également une trousse de premiers secours, les hommes, même les plus nobles, se faisant souvent mal bestement et pleurant pour un rien.

   Persée amena avec lui un coffre décoré par ses soins. Au milieu des couvertures et des pansements, il avait caché un cadeau pour Andromède. Comme il n'arrivait à entrer dans ce monde que lorsque le vent y était favorable, il offrit à Andromède un petit moulin à vent, tel ceux que l'on peut trouver à la mer du nord et dont les pales sont multicolores. Il le planta dans le sens de ce vent-transporteur, pour que lorsque les ailes du moulins s'emballeraient, Andromède sache qu'elle avait de la visite.

   Malheureusement, une chimère s'était accrochée à ce si beau coffre ...

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